Harmonie de Blois

Né à la fin du 15^ème siècle, Pierre d’Attaingnant est un compositeur et luthiste français. C’est surtout par ses innovations en tant qu’imprimeur et éditeur qu’il est reconnu aujourd’hui. Il fut en effet le premier à utiliser le système de caractères mobiles de Haultin pour l’impression musicale : celui-ci permettait d’imprimer une partition en une seule fois, à la différence du précédent système d’Ottaviano Petrucci qui nécessitait 3 phases. Il compose quelques «danseries», notamment des gaillardes, qui sont des transcriptions d’airs de danse plutôt destinées à être écoutées que dansées.
Trompettiste chevronné et directeur artistique de l’ensemble de cuivres Belgian Brass, Manu Mallaerts s’est naturellement tourné vers la transcription d’œuvres à destination de brass bands.

Né en 1954 à Hoboken (district de la commune d’Anvers), Guido De Ranter effectue une partie de ses études musicales au Conservatoire Royal de Musique d’Anvers, où il obtient des prix de solfège, tuba, musique de chambre, harmonie et histoire de la musique. En 1978, il entre comme tubiste à la Musique Royale de la Force Aérienne, où il remplit la fonction de Sous-chef adjoint à partir de 1989. En 2006 puis 2007, il y est successivement nommé Sous-chef de musique et Adjudant-chef.
Haexdonck lui a été commandé par l’administration communale de Kapelle-op-den-bos, à l’occasion du 150^ème anniversaire de la naissance du chanoine Jaak Muyldermans. Ce nom correspond à une ancienne orthographe du quartier «Oxdonk» où Guido De Ranter a vécu. Les 3 parties décrivent les différentes facette du chanoine : l’écrivain et poète (1^er mouvement lent et songeur), l’aumônier d’armée pendant la 1^ère guerre mondiale (2^ème mouvement dissonant), et enfin le prêtre (3^ème mouvement).

Compositeur belge, Bert Appermont est né en 1973 à Bilzen. Il étudie le contrepoint, la fugue, l’orchestration et la direction pour orchestres d’harmonie, fanfares et brass bands, à l’Institut Lemmens de Louvain. Il a notamment travaillé la composition avec Jan van der Roost, Edmond Saveniers et Daan Manneke. Outre 2 comédies musicales, il écrit une quarantaine de pièces très diverses, dont beaucoup s’appuient sur des légendes, mythes ou événements historiques. La «Table Ronde» a été commandée par le Concert Band «Odyssey» en Belgique pour mettre en vedette divers groupes instrumentaux de l’orchestre.

Né en 1959 à Heerenveen aux Pays-Bas, Jacob de Haan grandit dans une famille où l’importance de la musique l’amène à travailler le piano et la trompette dès son plus jeune âge. Au Conservatoire de Leeuwarden, il obtient un 1er prix d’orgue et un diplôme de pédagogie musicale, et sera nommé au poste de professeur de la classe d’arrangement. Fréquemment sollicité en tant que membre de jury de concours internationaux, il est par ailleurs souvent invité pour diriger des programmes de concert consacrés à ses œuvres. Parmi ses compositions les plus célèbres, on trouve plusieurs pièces dans un style proche de la musique de films, comme «Oregon», qui est sans conteste son plus grand succès international.

Leonard Bersntein naît à Lawrence (Massachussets) en 1918 dans une famille de juifs immigrés. Diplômé de Harvard en 1939, il étudie à Philadelphie le piano, l’orchestration, et la direction d’orchestre (avec Fritz Reiner). Il écrit aussi des arrangements sous le pseudonyme de Lenny Amber. Tout d’abord chef d’orchestre assistant d’Arthur Rodzinski, il est sollicité pour remplacer au pied levé Bruno Walter à l’Orchestre Philharmonique de New York. Leonard Bernstein a alors à peine 25 ans, et sa carrière décolle grâce à cette soirée. Il quittera la direction de cet orchestre en 1968, et les musiciens lui donneront le titre honorifique de «chef lauréat», jamais décerné auparavant. Dès lors, il est invité dans le monde entier pour diriger de nombreux excellents orchestres : Orchestre Philharmonique de Vienne, Orchestre National de France… Cela lui permet de consacrer davantage de temps à la composition, notamment pour «A Musical Toast» en 1980.

Né en 1840 à Votkinsk (Oural), Piotr Ilitch Tchaikovski commence le piano à l’âge de 5 ans. Bien que très doué (en moins de 3 ans, il lit déjà parfaitement la musique), il se destine à une carrière juridique. En 1859, il est engagé comme secrétaire au Ministère de la Justice de Saint-Pétersbourg mais envisage sérieusement de faire de la musique son métier. C’est en 1863 qu’il prend cette décision en s’inscrivant au Conservatoire de Saint-Pétersbourg, où il étudie l’orchestration avec Anton Rubinstein, et la composition avec N.I. Zaremba. Il joue par ailleurs du piano, de l’orgue et de la flûte. Il ne rejoindra jamais le «Groupe des 5» bien que sa musique ait un caractère russe très marqué. Parmi ses oeuvres les plus connues, on peut citer «Roméo et Juliette» (1869), «Le Lac des Cygnes» (1875-76) ou «Casse-Noisette» (1891-92).
Il meurt du choléra en 1893 après avoir bu de l’eau de la Neva non bouillie : certains pensent qu’il s’est suicidé pour éviter un scandale lié à ses penchants homosexuels.

Natif du nord de la France, il fait ses études au Conservatoire de Valenciennes dans la classe de Claude Bourez, professeur de saxhorn basse. Il rentre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Maître Bernard où il obtient un 1er prix à l’unanimité. Au pupitre de saxhorn de la Musique de l’Air de Paris à partir de 1974, il fait ses premiers pas en tant que compositeur au sein du Steckar Tubapack, auquel il appartient depuis la création du groupe en 1981. Il écrit principalement pour le tuba et le saxhorn (euphonium), duos et quatuors mais aussi une samba pour tuba ou saxhorn solo et grand ensemble de cuivres «Samba del mine». Plusieurs pièces lui ont été demandées, et sont interprétées dans divers concerts, concours, examens et autres auditions.

Né en 1932 à New-York d’un père percussionniste, John Williams étudie tout d’abord le piano, qu’il joue notamment dans des clubs de jazz. Il se tourne ensuite vers l’orchestration de musique de films, avec des compositeurs tels que Bernard Hermann ou Elmer Bernstein. En 1959, il se lance dans la composition de musiques de films. Il est approché par Steven Spielberg en 1974, pour lequel il écrit la musique de «Sugarland Express». Il composera au total la musique de 21 de ses films, et collaborera aussi activement avec George Lucas. Sa brillante carrière l’a conduit à être nommé plus de 40 fois aux Oscars : il en obtient 5 pour «Un Violon sur le Toit» (1971), «Les Dents de la Mer» (1975), «Star Wars Episode IV» (1977), «E.T.» (1982) et «La Liste de Schindler» (1993).