Concert d’hiver 2003

Affiche du concert

Date : 21 décembre 2003

Lieu : Halle aux Grains de Blois

 

Première partie

Casanova
(pour violoncelle et orchestre à vents)

Johan de Meij

Johan de Meij
Né en 1953 aux Pays-bas, Johan de Meij étudie la direction d’orchestre et le trombone au Conservatoire Royal de La Haye. Il se forge une solide réputation dans le monde entier en tant que compositeur et arrangeur. Membre de plusieurs orchestres néerlandais, («The Amsterdam Wind Orchestra», «L’Orchestre de Chambre de la Radio Néerlandaise», …), il est souvent invité à diriger des orchestres et donner des séminaires dans de nombreux pays européens, au Japon, au Brésil et aux Etats-Unis.
En 1999, il réalise 2 rêves de jeunesse en composant «Casanova». Il souhaitait en effet écrire une œuvre en hommage à Giacomo Puccini, un de ses compositeurs favoris, et, de plus, pour violoncelle et orchestre à vents. A travers «Casanova», il illustre par 8 tableaux musicaux la vie mouvementée de ce célèbre coureur de jupons, qui vécut en Italie de 1725 à 1798 : son arrestation (pour pratiques magiques, libertinage et athéisme), sa captivité et son évasion de la prison de Piombi à Venise (au Palais des Doges).
Sur commande de la Fondation musicale néerlandaise «Fond voor de Scheppende Toonkunst» et à la demande de l’Orchestre d’harmonie «Saint Michel» de Thorn, il dédie cette œuvre à Heinz Friesen, son chef d’orchestre. En Août 1999, «Casanova» obtient même le Premier Prix en Première Catégorie du Concours International de Composition à Corciano en Italie.
Giacomo Casanova sera représenté ici par le violoncelliste Vincent Daguet, professeur de l’Ecole Nationale de Musique de Blois.

Vincent DAGUET
Né en 1974 à Blois, Vincent Daguet commence la musique à l’âge de 5 ans à l’Ecole Nationale de Musique de Blois. A 7 ans, il débute la trompette, puis se tourne vers le violoncelle à 9 ans.
Après ses premiers prix de solfège et violoncelle à l’unanimité dans la classe de Simone Kohlrusch, Vincent décide, suite à l’obtention de son Baccalauréat, de se consacrer pleinement au violoncelle.
L’année suivante, en 1994, il réussit le Concours Régional avec un premier prix à l’unanimité. Il entre ensuite au Conservatoire National de Région et à l’IFEDEM (Institut de Formation des Enseignants DE la Musique) de Rueil-Malmaison. Il obtient 2 premiers prix de violoncelle et musique de chambre, ainsi qu’un prix d’Excellence dans la classe de Jean-Marie Gamard. En pédagogie, il se voit délivrer le Diplôme d’Etat de professeur en 1996.
Successivement violoncelle solo de l’Orchestre Philharmonique International de Paris, de l’Orchestre Principal des troupes de marine de Versailles et de l’Orchestre Symphonique Tempo Primo de Châteauroux, il intègre l’ensemble instrumental Musiques d’Avance de Blois en 1997, ainsi que l’Ensemble orchestral du Loir-et-Cher en 2002.
Il est également membre du Trio Rhapsodie (clarinette, piano, violoncelle) et du groupe LOIRCORD’ (musiques traditionnelles).
Depuis 5 ans, il est amené à se produire à plusieurs reprises en soliste dans la région Centre avec les concertos de Boccherini, le Triple Concerto de Beethoven, les concertos pour violoncelle et instruments à vent de Ibert et Gulda.
Après avoir enseigné 7 ans dans les écoles de musique de Romorantin, Blois, Châteaudun, Vendôme et La-Chaussée-St-Victor, il est nommé professeur titulaire à temps complet à l’Ecole Nationale de Musique de Blois en 2003. Il assure parallèlement des stages d’orchestre et musique de chambre à Vendôme en tant que Directeur Musical depuis 2001 pendant les vacances d’hiver et d’été.

I. Prologo – Il Tema di Messer Grande (Prologue – le thème de Messer Grande)
Le chef de police Messer Grande (identifié par les cuivres), ressemble beaucoup à Scarpia, le cruel chef de police dans l’opéra «la Tosca» de Puccini. Il était au service de l’Inquisition vénitienne et fut chargé de l’arrestation de Casanova.

II. Cadenza – Atto di Presentazione (Cadence – Acte de présence)
Casanova entre en scène, de plus en plus enflammé et séduisant.

III. La Vita a Corte (La Vie à la Cour)
Scène à la cour : le décor frivole est composé d’une magnifique salle de bal avec de grands lustres, de splendides costumes, une abondance de nourritures et de boissons et bien sûr, une multitude de jolies femmes. Le violoncelle introduit le thème de Casanova.

IV. L’Arresto di Cassanova (L’Arrestation de Casanova)
Casanova est arrêté et transféré à la prison Il Piombi. Casanova est indigné (le violoncelle descend progressivement dans son registre le plus bas), mais la lourde porte de la cellule se ferme derrière lui d’un bruit sec.

V. Reminiscenze (Rêveries)
Casanova médite sur sa vie mouvementée. Il entend les cris plaintifs du moine Balbi, hôte de la cellule voisine (solo de basson) : les 2 hommes entrent en communication et élaborent un ingénieux plan d’évasion.

VI. L’Evasione dai Piombi (L’Evasion de la prison de Piombi)
De multiples effets de percussions accompagnent les travaux de démolition de Casanova et Balbi, afin de s’évader de la prison en passant par le toit couvert de plaques de plomb. Ils fuient (le violoncelle se lance dans une course effrénée).

VII. M.M. e C.C. (M.M. et C.C.)
Casanova se retrouve au couvent de l’île de Murano (tout près de Venise) où il entretient des relations amoureuses avec 2 religieuses (par souci de discrétion, les mémoires de Casanova ne mentionnent que leurs initiales).

VIII. Finale e Stretto : Il Trionfo dell’Amore (Le Triomphe de l’Amour)
La passion, entrecoupée d’une pensée mélancolique pour M.M. et C.C., nous emmène vers une apothéose vibrante.

Deuxième partie

Big Band de l’Harmonie de Blois

Pour compléter son répertoire, l’Harmonie de Blois a souhaité cette année se doter d’un Big Band, formé par d’actuels ou d’anciens musiciens de l’Harmonie.
Né aux Etats-Unis grâce à Duke Ellington et autres jazzmen tels Count Basie, le Big Band est un orchestre de jazz composé à l’origine de : 5 saxophones (2 alti, 2 ténors, 1 baryton), 4 trompettes, 4 trombones et 4 à 5 rythmiques (piano/guitare, basse/contrebasse, batterie, percussions). Le Big Band de l’Harmonie s’appuie sur ce standard, auquel se rajoutent des flûtes traversières pour étoffer l’ensemble.
Grâce au compositeur et arrangeur André Massarotti, membre de l’Harmonie, le Big Band a un répertoire tout trouvé. En effet, André Massarotti est lui-même un jazzman averti et a arrangé de nombreux standards de jazz, mambos, madisons, …

Jams & Jellies

Oliver Nelson
arr. André Massarotti

Walking home with brother Bill

J. Nawak
arr. André Massarotti

Pennsylvania 6-5000

Jerry Gray et Carl Sigman
arr. André Massarotti

Lazy Boots

Sammy Nestico
arr. André Massarotti

Madison Spiritual

Claude Bolling
arr. André Massarotti


Harry Potter and the Sorcerer’s Stone
Symphonic Suite

John Williams
arr. Robert W. Smith

C’est en 1997 que le petit sorcier du nom de Harry Potter fait son apparition aux Etats-Unis. Né de l’imagination de Joanne Kingley Rolling, il a rapidement conquis le cœur des jeunes comme des moins jeunes. Durant son enfance, les parents de Harry Potter ont été tués par «Vous-savez-qui». Devenu orphelin, il est placé chez une tante en Angleterre, qui ne possède aucun don de sorcellerie : J.K. Rolling qualifie ces personnes de «Moldus». Ce n’est qu’à 11 ans que Harry Potter prend conscience de ses prédispositions de sorcier, lorsqu’il reçoit une lettre d’inscription à Poudlard, l’école de Sorcellerie. Il y suivra de nombreux cours, de la métamorphose aux enchantements, en passant par la réalisation de potions, et sera amené à lutter contre les forces du mal.
Chaque tome entraîne le lecteur dans les aventures de Harry Potter : «H.P. et la Pierre Philosophale», «H.P. et la Chambre des Secrets », «H.P. et le Prisonnier d’Azkaban », «H.P. et la Coupe de feu». Le dernier tome vient de sortir aux Etats-Unis.
En décembre 2001, Chris Colombus amène Harry Potter dans les salles de cinéma. C’est l’illustre John Williams qui en a écrit la musique. Compositeur fétiche de Steven Spielberg (ET, Indiana Jones, Jurassic Park, …), John Williams a à son actif plus de 75 musiques de films et est une référence dans ce domaine. Robert W. Smith propose ici un arrangement de «Harry Potter et la Pierre Philosophale» pour orchestre d’harmonie.

Christmas in the Round

arr. Robert W. Smith

Né en 1958 aux Etats-Unis, Robert W. Smith est un compositeur et arrangeur très prolifique (déjà plus de 500 œuvres) qui écrit essentiellement pour les éditions Warner Bros. Publications. Sa musique est très diversifiée, ce qui lui permet d’être joué dans de multiples contextes, partout dans le monde : cérémonies d’ouverture, orchestres militaires, orchestres universitaires… Très actif en milieu scolaire, il est co-auteur de l’ouvrage «Expressions Music Curriculum», destiné à sensibiliser les étudiants à toutes les disciplines musicales, et à développer l’importance des cours de musique dans l’enseignement.
Avec «Christmas in the Round», Robert W. Smith donne un échantillon des plus célèbres chants de Noël. L’originalité de son arrangement tient dans le fait que, après une introduction orchestrale, chaque thème est exposé par un seul pupitre : percussions, puis flûtes… au gré de «Douce nuit» et autre «Vive le vent».

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