Concert de Noël 2013
Lieu : Halle aux Grains de Blois
Date : 22 décembre 2013
Avec la participation de Jean-François Bouvery
Première partie
Symphonie n°7
Ludwig Van Beethoven
arr. Aurélie Gondouin
- Poco sostenuto – Vivace
- Allegretto
- Presto
- Allegro con brio
Ludwig van Beethoven est né en 1770 en Allemagne, à Bonn, dans une famille de musiciens. Très tôt, son père remarque son don pour la musique, et ayant en tête l’image du jeune prodige Mozart, il entreprend son éducation musicale.
Devenu l’élève de Christian Gottlob Neefe (piano, orgue et composition), il fait rapidement d’énormes progrès et reçoit à douze ans un titre d’organiste suppléant, avant d’occuper un poste d’altiste dans l’orchestre princier en 1785. C’est à cette époque qu’il s’éloigne du domicile familial pour celui de la famille Von Breuning et que son talent rayonne au-delà du cercle amical.
Après un premier séjour à Vienne en 1787, il s’y installe définitivement en 1792. Ses premières années y sont brillantes, mondaines et marquées par de grands succès en tant que pianiste. Il compose également beaucoup : de 1798 à 1800, il écrit six de ses dix-sept quatuors et en 1800 et 1802, ses deux premières symphonies.
L’année 1802 marque un tournant dans la vie du compositeur. En effet, hanté depuis 1798 par des crises de surdité il se contraint à l’isolement, songe un moment au suicide, puis exprime sa tristesse et sa foi en son art dans une lettre qu’il n’a jamais envoyée et qui sera retrouvée après sa mort, le « testament de Heiligenstadt ».
Malgré la surdité qui lui enlève 60 % de ses facultés auditives, son catalogue de création continue de s’enrichir et durant les années 1804 – 1812, il domine la scène musicale viennoise.
La symphonie n°7 a été composée entre 1711 et 1712, parallèlement à la symphonie n°8. Elle est structurée en quatre mouvements, formant une succession de danses, de colorations et de rythmes différents.
Aurélie Gondouin, flûtiste et piccoliste au sein de l’orchestre, a transcrit avec beaucoup de talent cette symphonie pour notre harmonie.
Deuxième partie
Concerto pour piano
Piano solo : Jean-François Bouvery
Edvard Grieg
- Allegro molto moderato
- Adagio
- Allegro moderato
Compositeur et pianiste norvégien, Edvard Grieg est né en 1843 à Bergen dans une famille de musiciens. Sa mère, pianiste, lui donne ses premières leçons à cinq ans et le fait travailler principalement sur des œuvres de Mozart, Weber et Chopin.
A partir de l’automne 1858, Grieg intègre le conservatoire de Leipzig où il suit l’enseignement des plus grands maîtres. Il y entend beaucoup de grandes œuvres, comme le concerto pour piano de Schumann, interprété par Clara Schumann.
Quatre ans plus tard, il quitte l’institution avec de solides connaissances d’instrumentiste et de compositeur et donne son premier concert en 1862 dans sa ville natale de Bergen.
En 1863, Grieg part pour Copenhague où il consacre du temps aux rencontres avec des compositeurs comme Franz Liszt, Richard Wagner, Piotr Ilitch Tchaïkovski ou Johannes Brahms.
Installé à Oslo, il y donne son premier concert en octobre 1866 avec au programme des musiques norvégiennes. Ce concert participe à sa renommée et facilite ses activités de professeur et de concertiste. Tout en assurant la direction de l’orchestre de la Société Philharmonique d’Oslo, il compose abondamment et fonde, en 1867, l’Académie norvégienne de musique.
Composé en 1868, le « Concerto pour piano » est le seul concerto que Grieg ait achevé. Composé de trois mouvements, c’est une de ses plus célèbres œuvres et l’un des plus grands concertos du répertoire pour piano.
Jean-François Bouvery
Après avoir obtenu les premiers prix de piano et de musique de chambre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, Jean-François Bouvery a souvent été primé et remarqué lors de concours internationaux (premier prix du concours Kahn à Paris, prix spécial Mozart au concours Casadesus aux Etats-Unis, lauréat du Concours Chopin de Varsovie…).
De grands maîtres français, polonais et russes, lui ont prodigué un enseignement de très haut niveau et lui ont permis d’affirmer sa personnalité musicale. Soliste, il interprète un répertoire varié de musique de chambre ou avec orchestre, en France comme à l’étranger.
Très vite, le besoin de rencontrer d’autres musiciens de grand talent et l’envie d’explorer les richesses de l’instrument se font sentir. Il forme alors plusieurs ensembles avec des violoncellistes, avec la violoniste Sylvie Dupont, et avec les Quatuors Renoir et Tbilissi. Il forme également un trio lyrique avec Jean-Pierre Tazé (contre-ténor) et Cerise Chevallier (mezzo-soprano) dans un spectacle avec mise en scène. Il crée le trio « Orphée » avec Sylvie Dupont au violon et Xavier Coutant au violoncelle et participe au piano à de nombreuses programmations avec choeurs.
En tant que lauréat du Concours Casadesus aux Etats-Unis, il a découvert avec enthousiasme et fait connaître en concert l’œuvre pour piano composée par Robert Casadesus. Il a alors été choisi pour enregistrer en création mondiale les quatre Sonates ainsi que les Variations. Un second CD a été couronné du «Diapason découverte» par la revue Diapason. Ce parcours fait de lui le spécialiste de la musique pour piano de R.Casadesus.
Par la profondeur authentique de son talent, Jean-François Bouvery figure sans aucun doute parmi les pianistes les plus remarquables de sa génération et fait maintenant partie de l’équipe pédagogique du Conservatoire à Rayonnement Départemental de Blois.
Harry Potter Symphonic Suite
John Williams
arr. Robert W. Smith
Compositeur, chef d’orchestre et pianiste américain, John Williams est né en 1932 à New-York. Fils d’un percussionniste, il étudie le piano dès l’âge de 7 ans puis le trombone, le tuba et la trompette. A quinze ans, il dirige son propre groupe de jazz et s’essaie à l’arrangement.
Il compose dans les années 50 plusieurs œuvres de jazz et commence à composer pour la télévision et le cinéma.
Son travail particulièrement innovant impressionne Steven Spielberg qui lui demande d’écrire la musique de «Sugarland Express» en 1974. Une longue collaboration commence puisqu’il devient son compositeur fétiche et participe à 21 de ses films : « Les dents de la mer », « E.T. l’extra-terrestre », « Indiana Jones et la dernière croisade » et « Jurassic Park » notamment.
Il collabore aussi activement avec George Lucas pour qui il écrit la musique du film « Star Wars ».
John Williams a plus de 75 musiques de films à son actif, ce qui l’a conduit à être nommé plus de 40 fois aux Oscars et à en obtenir 5 pour «Un Violon sur le Toit» (1971), «Les Dents de la Mer» (1975), «Star Wars Episode IV» (1977), «E.T.» (1982) et «La Liste de Schindler» (1993).
C’est en 1997 que le sorcier du nom de Harry Potter fait son apparition aux Etats-Unis. Né de l’imagination de J.K. Rowling, il a rapidement conquis le cœur des jeunes comme des moins jeunes.
En décembre 2001, Chris Colombus amène Harry Potter dans les salles de cinéma et c’est John Williams qui en écrit la musique.
Robert W. Smith, compositeur et arrangeur très populaire auprès des orchestres américains, propose ici un arrangement pour orchestre d’harmonie.
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