Concert de Noël 2017

Affiche du concert

 
Lieu : Halle aux Grains de Blois
Date : 17 décembre 2017

Avec la participation de Ron et ses Cuivrettes

Première partie (Ron et ses Cuivrettes)

Ron et ses Cuivrettes

La recette
Prenez un Ron, Ronan Heurtin, et trois Cuivrettes, trois sœurs, Amélie Heurtin, Aurore Prieur et Aline Prieur, tous musiciens, jeunes virtuoses lauréats du Conservatoire National Supérieur de Paris, de concours nationaux et internationaux.
Posez-les sous le regard complice de Valérie Pasquier.
Plongez-les dans leur univers cuivré.
Ajoutez une dose de répertoire savant, quelques grammes de chanson française, plusieurs bandes originales de films, parfumez avec un peu de musique du monde, et aromatisez avec des zestes de folie.
Mélangez tout cela dans le bouillon effervescent de leurs onze instruments et leur voix. Une fois mitonnés par vos soins, ce sont plus de vingt pièces qu’ils vous inviteront à déguster.

Le plat
« Sonnez trompettes, résonnez tubas ! C’est en fanfare que s’annoncent Ron et ses Cuivrettes. Le temps d’une rencontre, ils s’invitent parmi vous et vous convient à voyager avec eux.
En chemin, ils allumeront la radio, générant un léger désaccord. Mais cette bisbille ne les empêchera pas de chuter librement au travers des circonvolutions organologiques de leurs cuivres nombreux et variés.
Avec son âme de capitaine de vaisseau, Ron tient son cap coûte que coûte, mais cette petite classe se dissipe toujours avant la fin du cours pour reprendre sa cavalcade à la poursuite de nouvelles péripéties.
Dans une ambiance sportive déchaînée, leur polyvalence instrumentale leur offrira la possibilité de cancaner dans tous les styles avec virtuosité et conviction.
De bataille en alliance, ils avancent.
Et c’est dans une carte postale sonore que leur folle énergie mènera ces quatre musiciens à la réconciliation et à l’accord final ».

Les ingrédients
La distribution :

  • Textes – Valérie Pasquier et Ronan Heurtin
  • Mise en scène – Valérie Pasquier, Ron et ses Cuivrettes
  • Création lumière – Ronan Heurtin
  • Transcriptions musicales – Ron et ses Cuivrettes

Les artistes :

  • Ronan Heurtin – Saxhorns et tuba « Le Ron »
  • Amélie Heurtin – Saxhorns, euphonium et trombone « La Cuivrette favorite »
  • Aurore Prieur – Trompettes, cornet et bugle « La Cuivrette des étoiles »
  • Aline Prieur – Saxhorns « La Cuivrette de secours »
  • Sven – Le rêne rouge
  • Biscotte – Le cheval bleu foncé
  • Candy – Le cheval bleu clair
  • Le banc – Assis dans son propre rôle

Deuxième partie (Harmonie de Blois)

Une journée au prieuré
A Ron et ses Cuivrettes

Adrien Veys

Après une première collaboration réussie avec l’Harmonie de Blois au printemps et la création d’une pièce pour clarinette basse dédiée à son célèbre chef, nous retrouvons Adrien VEYS, saxophoniste et compositeur de talent.

Adrien VEYSNé en 1981 à Amiens, Adrien VEYS débute l’apprentissage de la musique dès l’âge de six ans. Au cours de ses passages dans différents conservatoires, il travaille avec plusieurs professeurs prestigieux et obtient les prix de saxophone, jazz, musique de chambre, analyse, écriture, harmonie au clavier… Il commence sa carrière de professeur en 2000 à l’école de musique d’Albert (80). Il fonde son premier groupe, Madsax Quintet, en 2004. Le premier album sort en 2006, sur lequel Adrien VEYS signe plus de la moitié des compositions. En 2009, il forme un grand orchestre, le Big Poppies Band, pour lequel il écrit et dirige. Cette formation sort son premier album en 2011.

Parallèlement à ces activités de leader, quelques opportunités se présentent avec Marc Jolivet, le Claude Bolling Big Band et Fred Manoukian Big Band, ainsi que des nominations sur des postes d’enseignement. En 2010, il commence une carrière de compositeur pour la musique classique : Reed rhapsody (concerto pour sax et orchestre, CRR Amiens – 2010), July in January (sonate flûte-piano, Eaubonne – 2010), Rivages (concerto pour cornet et orchestre, CNSMDP – 2011).

En 2011, il est lauréat du concours de la fonction publique pour la discipline jazz, et est nommé assistant principal d’enseignement 1ère classe au CRI d’Albert (80). Membre de la musique de l’air depuis 2001, il crée avec cet ensemble prestigieux plusieurs concertos de sa composition (Ballade étrange des coquelicots – 2015 ; A l’heure des mille vents – 2016).

En 2015, il crée un nouveau spectacle scolaire, Mad’Fables, autour des fables de La Fontaine, avec le groupe Madsax.

Profitant de l’invitation de Ron et ses Cuivrettes par l’Harmonie de Blois, Adrien revisite un projet initialement envisagé pour quatuor de saxophones et pensé comme un choral, et l’adapte pour 4 cuivres et orchestre d’harmonie. La pièce est construite autour d’une grande cadence centrale qui permet l’expression du quatuor. Le titre évoque le genre musical de l’œuvre. C’est aussi un clin d’oeil aux 3 soeurs !


Symphonie n°5
Final

Dmitri Chostakovitch
arr. Jay Bocook

La symphonie n°5 en ré mineur, Opus 47, de Dmitri Chostakovitch (1906-1975) a été créée le 21 novembre 1937 à Léningrad (aujourd’hui Saint Pétersbourg), à l’occasion du festival célébrant les 20 ans de la révolution d’Octobre.

Ecrite en 3 mois, lors d’un séjour de Chostakovitch en Crimée, dans une maison de repos pour savants et artistes, alors que plusieurs membres de sa famille sont arrêtés et déportés, la 5ème a eu pour rôle de préparer son retour en grâce auprès de l’Etat soviétique, avec une musique optimiste et clairement structurée.
Le régime stalinien accuse en effet le compositeur d’écrire une musique trop complexe, trop bourgeoise, trop expérimentale et trop satirique, donc contraire au dogme du réalisme socialiste, qui attend de l’œuvre d’art simplicité et accessibilité.
Lors de sa précédente œuvre, Lady Macbeth de Mzensk (1936), on l’accuse de chaos musical.

Cette symphonie reprend donc des motifs simples (à la manière de l’époque classique). Chostakovitch y a volontairement supprimé toute dissonance trop évidente et a charpenté l’œuvre en quatre mouvements très typés, sans rien changer dans le fond à sa musique. Elle remporte un grand succès et est considérée par le régime soviétique comme un retour du compositeur dans le « droit chemin ».

Mais l’œuvre cache un optimisme de façade, et une manière particulière de leurrer la censure en lui faisant croire que le compositeur va au-devant de ses attentes. Le final est pris comme une marche triomphale et montre une solennité poussée à l’extrême. En fait la première édition russe s’est comme par hasard trompée de tempo, doublant l’indication de vitesse : ainsi jouée deux fois plus vite que prévue, la coda prend facilement une allure exaltée, alors qu’il s’agit à l’évidence d’un effondrement !

La 5ème est une des symphonies du XXème siècle les plus jouées. Beaucoup de grands chefs d’orchestre la tiennent pour « le » chef-d’œuvre symphonique de Chostakovitch.


Candide Suite

Leonard Bernstein
arr. Clare Grundman

Leonard Bernstein est un compositeur, chef d’orchestre et pianiste américain (1918-1990). Il est notamment l’auteur de la partition de la célèbre comédie musicale West Side Story (1957) et a été durant onze années le directeur de l’Orchestre philharmonique de New York (1958-69).
Chef d’orchestre réputé pour son énergie fulgurante tant aux répétitions qu’aux concerts, il a dirigé les plus grandes formations du monde.

Eclectique, son répertoire brassait plus de trois siècles de musique, de Bach aux auteurs contemporains. Fervent interprète du répertoire germanique, il s’est aussi intéressé de très près à Sibelius, Chostakovitch, et a été un grand interprète de la musique de STRAVINSKI.

Compositeur prolifique, il est notamment l’auteur de trois symphonies, deux opéras, parmi un très grand nombre d’autres œuvres. Ce qui caractérise principalement Bernstein, c’est son aisance à passer d’un style à l’autre : du jazz (West Side Story, Wonderful Town), au blues-gospel (Mass), en passant par la musique de chambre, et même certaines pointes de dodécaphonisme (musique atonale).
Candide est une opérette basée sur le conte philosophique éponyme de VOLTAIRE. Ce récit initiatique transforme son héros jeune et naïf en philosophe, au fil des déconvenues qu’il rencontre au cours de son voyage à travers le monde. Critique d’un optimisme béat invitant au fatalisme, l’œuvre exprime au contraire une confiance envers l’homme, capable d’améliorer sa condition.

Créée pour la première fois à Broadway en 1956, elle fut au départ un échec. Mais la musique a immédiatement attiré l’attention des critiques. À peine un mois après la première, Overture to Candide a été présentée par le New York Philharmonic. Cette ouverture, devenue très populaire, a été jouée par des centaines d’orchestres à travers le monde pendant les deux années suivantes. Candide est aujourd’hui devenu un classique, et jouit d’une grande popularité, notamment dans les écoles de musiques américaines, pour sa musique et les opportunités qu’il offre aux chanteurs.

La Candide Suite est l’arrangement pour orchestre d’harmonie de Clare Grundman. Chacun de ses cinq mouvements est basé sur un extrait de l’opérette : « The Best of all Possible Worlds », « Westphalia Chorale and Battle Music », « Auto-da-fe », « Glitter and Be Gay », et « Make Our Garden Grow ».

Photos disponibles :

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